Voyage à Delphes

Népomucénos et Sidonia font monter les enfants sur le cheval ailé qui les amène maintenant à Delphes.
Delphes est située dans une région de montagnes qui semble isolée du monde. Le cheval les dépose dans la plaine sacrée, couverte d’oliviers au pied de laquelle s’élève la paroi abrupte de la montagne, qui abrite le sanctuaire d’Apollon. “Montons, dit Népomucénos, prenons la voie sacrée comme tous ceux qui viennent consulter Apollon. Népomucénos et Sidonia se dirigent alors directement vers le temple d’Apollon. Aux abords du temple Népomucénos s'arrête pour contempler la statue d’ Apollon.
Népomukénos blépei ton théon. Népomucénos regarde le dieu

Sidonia, elle, contemple le temple d’Apollon. Ils sont passés devant tant de merveilles : statues, petits temples aux formes harmonieuses ! mais le temple du dieu est plus beau que tout ; il resplendit sous le soleil qui fait briller l’or, le rouge et le bleu de ses peintures : c’est le temple du dieu de la lumière ! il se détache sur le fond sombre de la montagne. Cela est très impressionnant, Sidonia frissonne et se serre contre Népomucénos
Népomucénos et Sidonia restent un moment sans parler, ils sont comme partis dans un autre monde où personne ne peut les joindre, puis, ils se tournent vers les enfants et se mettent à leur raconter l’histoire d’Apollon et de Daphné : “Apollon était un dieu très habile au tir à l’arc, ses flèches pouvaient soit guérir soit frapper les hommes d’épidémies. Fier de ses prouesses d’archer Apollon se moqua un jour d’un autre dieu célèbre, le dieu Éros. Éros dont les flèches pouvaient rendre amoureux, pour se venger tira deux flèches, l’une avait une pointe d’or, l’autre avait une pointe de plomb. Celle à pointe d’or atteignit Apollon au coeur et le rendit amoureux fou de Daphné, celle à la pointe de plomb frappa Daphné et la rendit insensible à l’amour. Apollon se mit à poursuivre Daphné et Daphné se mit à s’enfuir en courant très vite, elle courut jusqu’au bord d’un fleuve, et ,comme Apollon allait la saisir, elle tomba à genoux et supplia le dieu du fleuve de la sauver. Le dieu eut pitié d’elle et la transforma en laurier sur le bord du fleuve. C’est ainsi que le laurier en grec tire son nom du nom de Daphné et qu’ Apollon, malheureux de n’avoir pas pu aimer Daphné décida de décorer sa lyre et son carquois d’une branche de laurier en souvenir de cet amour impossible.


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