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lettre 34 (La lettre de NAUSICAA)


La lettre de Nausicaa

Association visant à promouvoir l'enseignement du grec ancien

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Lettre n° 34- octobre 2014

 

Vous trouverez dans ce numéro les articles suivants :

 

- Brigitte Franceschetti : Rites et culte en Grèce ancienne

- "Le coin à histoires": Népomucénos et Sidonia, qui vont nous entraîner dans le monde de Persée.

- pédagogie maternelle : « le Rat et la Grenouille » Esope

 

 

 

RITES ET CULTE EN GRECE ANCIENNE

La religion en Grèce ancienne ne relevait d’aucun dogme inébranlable. Elle reposait sur des mythes, histoires transmises depuis les temps les plus anciens, très certainement de façon orale puis fixées par écrit par des auteurs comme Homère et Hésiode au moment de la réapparition de l’écriture. Mais ces mythes ont évolué au cours du temps et de la fantaisie des auteurs, il est même vraisemblable que les traditions orales aient déjà présenté plusieurs variantes. Face à la Théogonie d’Hésiode où l’origine de tous les dieux provient de l’union de Gaia avec Ouranos. [ τοι μὲν πρώτιστα Χάος γένετ᾿, αὐτὰρ ἔπειτα Γαῖ᾿εὐρύστερνος... Donc, en premier naquit Chaos; puis Gaia aux larges flancs… ]. Homère au chant XIV de l’Iliade semble donner une version plus ancienne, en tout cas différente de cette théogonie : Héra pour endormir Zeus tente de tromper Aphrodite :

 «Δός νῦν μοι φιλότητα καὶ ἵμερον, ᾧ τε σὺ πάντας

Δάμνᾳ ἀθανάτους ἠδὲ θνητοὺς ἀνθρώπους.

Εἶμι γὰρ ὀψομένη πόλυφόρβου πείρατα γαίης,

Ὠκεανόν τε, θεῶν γένεσινμ καὶ ήτέρα Τηθύν »

« Donne-moi donc la tendresse et le désir par lesquels tu domptes tous les dieux immortels et tous les mortels. Car je vais, aux extrémités de la terre féconde, voir Océan le père des dieux et Téthys leur mère ».

Les Grecs croyaient très certainement  en leurs mythes qui leur fournissaient une grille de lecture pour comprendre le monde et la place de l’homme. En tout cas, ils vénéraient leurs dieux en observant des rites fixés par la tradition. Il est important de remarquer que le mot « religion » n’existe pas en grec ancien, nous avons pour le traduire les mots εὐσέβεια  (piété) et τῶν θεῶν θεραπεία  (culte, soin que l’on prend des dieux).

Aucun citoyen ne pouvait se permettre de ne pas les observer. Il est difficile à comprendre, dans notre État laïc, que toutes les cérémonies civiques de la Grèce antique étaient également des cérémonies religieuses, dans la famille comme dans la cité. Les rejeter c’est donc s’exclure de la société. Cela aurait été senti comme une atteinte à la cité elle-même et puni soit d’atimie soit de mort (Ne pas croire aux dieux de la cité a été un des motifs de condamnation de Socrate). « La piété, écrit Platon dans Euthyphron , consiste à savoir prier et sacrifier en disant et en faisant ce qui est agréable aux dieux : elle assure le salut des familles et des États».

Pour les Grecs donc, l’εὐσέβεια, la piété, passe essentiellement par des actes concrets, les rites.

Parmi eux on distingue principalement les prières, les offrandes, les sacrifices.

Avant tout acte de culte, il est essentiel de se purifier. Par exemple : on se lave les mains avant de présenter une offrande, on se baigne dans la fontaine de Castalie avant de consulter l'oracle d'Apollon.

La souillure est moins morale que matérielle surtout avant le Ve siècle. Le cas du sang est intéressant à souligner. Le sang qui coule dans les veines des hommes leur donne la vie, le sang de la victime sacrifiée n’est pas impur, il consacre l’autel mais le sang versé lors d’un meurtre ou même d’un combat est impur. Il est alors symbole de mort et de danger pour les vivants.

Voici deux exemples pour éclairer ce propos :

-         Oreste, après avoir accompli la prophétie d’Apollon et vengé son père en tuant  sa mère (c’était son devoir), est pourchassé par  les Erinyes et devra aller se purifier, non pas tant parce qu’il est un matricide, mais surtout parce que le sang a coulé et que ce sang est impur. Oreste est donc souillé.

-         Il en est de même pour Apollon qui devra aller se purifier après le meurtre du serpent Python. Ce dieu n’est pas souillé parce qu’il a tué l’animal sacré de la déesse Terre Gaïa, mais parce que l’impureté du sang rejaillit sur lui. C'est pourtant par ce meurtre qu’Apollon a fondé l'un  des sanctuaires les plus réputés de la Grèce ancienne.

Le sang de la femme qui accouche est impur. Quelques jours après la naissance, la mère et les femmes qui l'ont aidé à accoucher se soumettent à des libations pour se débarrasser des impuretés consécutives à la naissance.

 

En tout cas, il est impossible de pratiquer un culte, d’entrer dans un sanctuaire, même si l’on n’est frappé d’aucune souillure précise, sans au moins se purifier à l’aide de l’eau contenue dans les vases qui sont à l’entrée des sanctuaires.

 

Les  PRIERES

La prière (eujchv). C’est la façon la plus simple de communiquer avec les dieux.

Elle peut se dérouler dans le cadre d’un culte privé ou d’un culte public, elle ne se fait pas forcement dans l’enceinte d’un sanctuaire, elle peut, en fait, se faire n’importe où.
Elle doit toujours être prononcée à voix haute : le dieu ne peut entendre que ce qui est prononcé clairement et distinctement.
En général, les Grecs prient les dieux pour leur adresser une demande, mais ils peuvent aussi prononcer une malédiction, il est possible de dire au dieu tout ce que l’on veut.

La prière s’accompagne d’une offrande au dieu même modeste si l’on a peu de moyens.

« Reçois en témoignage de gratitude, ô Laphria (= Artémis), de Léonidas, le vagabond, le miséreux, le crève-la-faim, ces parts de galette à l’huile, cette olive (un trésor !), cette figue verte toute fraîche cueillie ; prends aussi ces cinq grains de raisin détachés d’une belle grappe, maîtresse, et en libation le fonds de mon pichet ! Tu m’as délivré de la maladie : tire-moi pareillement de la misère qui me harcèle, et je te sacrifierai un chevreau ! » (Léonidas de Tarente)

Celui qui prie doit avoir une attitude précise : debout pour se rapprocher de l’Olympe, il tend la main droite ou les deux mains,, paumes tournées vers le dieu. C’est à dire vers le ciel pour tous les dieux olympiens ou vers la terre pour les dieux chtoniens (dieux souterrains). Pour ces derniers dieux il faudra aussi incliner le corps vers la terre toujours pour être plus proche d’eux.

Il faut d’abord s’adresser au dieu de son choix en l’invoquant par son nom ou une de ses épithètes. Ce n’est qu’ensuite qu’il possible de demander l’aide du dieu (terrasser l’ennemi, apporter la richesse, guérir une maladie, apporter de bonnes récoltes…). Il n’y a aucune formule fixe. Mais le Grec désireux de se rendre le dieu bienveillant va très souvent lui rappeler toutes les offrandes qu’il lui a déjà faites et lui en promettre de bien plus importantes s’il l’exauce.

Iliade chant I Chrysès à Apollon :
 « Κλῦθί μευΑργυρότοξ´ς Χρύσην ἀμφιβέβηκας
Κίλλάν τε ζαθέην Τενέδοιό τε ἶγι ἀνάσσεις,
Σμινθεῦ, εἴ ποτέ τοι χαρίεντ´ ἐπὶ νηὸν ἔρεψα,
εἰ δή ποτέ τοι κατὰ πὶονα μηρί´ ἔκηα
ταύρων ἠδ´ αὶγῶν, τόδε μοι κρήηνον ἐέλδωρ,
τίσειαν Δαναοὶ ἐμὰ δάκρυα σοῖσι βέλεσσιν. »

« Entends moi, dieu à  l’arc d'argent, toi, le protecteur de Chryse et de la sainte Cilla, toi, le puissant roi de Ténédos ô Sminthée. Si jamais j’ai couvert ton temple d’ornements qui t’ont plu, si jamais j’ai brûlé pour toi de gras cuisseaux de chèvres et de taureaux, exauce aujourd'hui mes vœux : que les Grecs, frappés de tes flèches, payent les larmes que j’ai versées!  »

                                               A suivre


FICHE REMISE AU PROFESSEUR DES ECOLES

LE RAT ET LA GRENOUILLE

LA FABLE D’ÉSOPE :

 

Χεερσαῖος μῦς κακῇ μοίρᾳ βατράχῳ ἐφιλιώθη. δὲ βάτραχος κακῶς βουλευσάμενος, τὸν πόδα τοῦ μυὸς τῷ ἑαυτοῦ ποδὶ συνέδησε. Καὶ πρῶτον μὲν ἐπὶ τῆς χώρας ἦλθον σῖτον δειπνήσοντες. ἔπειτα τὸ χεῖλος τῆς λίμης πλησιάσαντες, μέν βάτραχος τὸν βυθὸν κατήνεγκεν, αὐτὸς βρύαζων τῷ ὕδατι, καὶ τὸ βρεκεκεκὲξ κοὰξ κοὰξ ἀνακράζων. δὲ ἄθλιος μῦς τῷ ὕδατι φυσηθεὶς ἐτεθνήκει, ἐπέπλει δὲ τῷ ποδὶ τοῦ βατράχου συνδεδεμένος, Ἰκτῖνος δὲ τοῦτον ἰδών τοῖς ὄνυξιν ἥρπασε, βάτραχος δὲ δεσμώτης ἐπηκολούθει δεῖπνον καὶ αὐτός ἰκτίνῳ γενησόμενος.

Ὅτι, κἂν νεκρὸς τις, ἰσχύει πρὸς ἄμυναν, γὰρ θεία δίκη ἐφορᾷ πάντα, καὶ τὸ ἴσον ὰποδιδοῦσ, ζυγοστατεῖ.

TRADUCTION

Un rat de terre, pour son malheur, s’était lié d’amitié avec une grenouille. Or la grenouille, qui avait de mauvais desseins, attacha la patte du rat à sa propre patte. Et tout d’abord ils allèrent sur la terre manger du blé ; ensuite ils s’approchèrent du bord de l’étang. Alors la grenouille entraîna le rat au fond, tandis qu’elle s’ébattait dans l’eau en poussant ses brekekekex koax koax. Et le malheureux rat, gonflé d’eau, mourut ; mais il surnageait, attaché à la patte de la grenouille. Un milan, l’ayant aperçu, l’enleva dans ses serres, et la grenouille enchaînée suivit et servit, elle aussi, de dîner au milan.

Cette fable montre que, même mort, on peut se venger ; car la justice divine a l’œil sur tout, et établit l’équilibre de la balance en infligeant un malheur égal à celui que l’on a causé.

 

MOTS UTILISES

μῦς : le rat

βάτραχος : la grenouille

φιλῶ : j’aime

 τί δηλοῖ μῦθος ; : que montre l’histoire ?

μῦθος δηλοῖ ὅτι… : l’histoire montre que…..

 

 

FICHE PÉDAGOGIQUE

LE RAT ET LA GRENOUILLE

 

            Raconter la fable aux enfants en introduisant dès le début pour présenter les personnages les mots μῦς et βάτραχος,  faire répéter chacun de  ces mots avec une mimique qui lui sera associée.

            Dès que le récit est terminé, organiser un jeu théâtral : répartir les enfants en deux groupes. Chaque enfant du premier groupe sera un μῦς, chaque enfant du second groupe un βάτραχος. Faire répéter ces mots aux deux groupes. Le premier groupe s'assoit pendant que le second entre dans le monde des grenouilles en criant : « βρεκεκεκὲξ κοὰξ κοὰξ» Les enfants vont alors sauter comme des grenouilles en criant « βρεκεκεκὲξ κοὰξ κοὰξ »: ils restent accroupis à quatre pattes en criant  « βρεκεκεκὲξ » puis sautent au moment où ils prononcent le « κοὰξ κοὰξ ». Le second groupe va faire la farandole des rats en chantant “ μῦς μῦς μῦς μῦς ” sur l’air de « zum zum zum zum ». Recommencer l’exercice en changeant les enfants de groupe. Chaque μῦς va s’approcher d’une grenouille en proposant d’être son ami : “φιλῶ” et ils vont se serrer la main. Mais la grenouille est méchante, on apprend à dire : « βάτραχός ἐστι κακός» Raconter la fin de l’histoire.

Morale: reprendre le travail de la séance précédente : Poser la question « τί δηλοῖ μῦθος ; ». Faire trouver la réponse au groupe en français bien sûr, mais en l'introduisant par la formule : «  μῦθος δηλοῖ ὅτι… ». Prendre un enfant par la main et l'amener  avec soi pour poser la question à un autre  qui doit donner la réponse (à répéter plusieurs fois).

            Ce jeu permet de mémoriser une phrase simple et de faire la différence entre le récit (μῦθος) et la morale, donc de mettre en évidence la structure traditionnelle de la fable.

 

LE COIN A HISTOIRES :

            Népomucénos et Sidonia vivent dans une île de  la Grèce antique, à quelle époque exactement ? Dans quel lieu précis ? Nous ne sommes pas arrivés à le savoir. Sont-ils frère et sœur, de simples amis, des amoureux ? Ceci est aussi un mystère. Nous savons seulement qu’un lien très fort les unit et qu’ils ont un pouvoir magique : il leur suffit de fermer les yeux et de se donner la main pour voyager à travers l’espace et le temps. A l’aide de leurs chevaux ailés, ils viennent chercher les enfants de notre époque pour les amener visiter la Grèce antique. La dernière fois, ils ont assisté au meurtre de Méduse par Persée et à la naissance de Pégase, un beau cheval ailé.

Les enfants à leur réveil n’attendent qu’une seule chose : connaître la suite des aventures de Persée.
« Alors, qu’est devenu Persée ? s’impatientent les enfants.
- Actuellement il fait route dans les nuages sur son beau cheval ailé Pégase, répond  Népomucénos, Voulez-vous que nous allions le retrouver ?
- Oui, oui, oui ! crient les enfants en chœur.
- En route donc ! Montez sur les chevaux et prononcez la formule magique. »
Les enfants courent aussitôt vers les chevaux qui s’approchent, ils se hissent sur le dos si doux de ces animaux magiques, caressent leur crinière en murmurant  « ἵππος, ἵππος, ἵππος ». Et les voilà parmi les nuages. Sidonia et Népomucénos volent en tête en se tenant la main. Les chevaux de Népomucénos sont si rapides qu’ils ont vite rattrapé Persée qui chevauche fièrement Pégase. Il tient fermement le sac où est enfermée la tête horrible de la Gorgone Méduse.

Soudain, tous entendent des appels désespérés lancés par une voix féminine : « Au secours, au secours, au secours ! » Cela vient du bord du rivage. Aussitôt, Persée fait descendre Pégase. «Venez, suivons-le !» dit Népomucénos.
Ils arrivent bien vite sur le sol, au bord de la mer, et aperçoivent alors une belle, une très belle jeune fille qui était enchaînée à un rocher. Un horrible monstre, sortant de la mer, était prêt à la dévorer ; la belle jeune fille avait très peur, elle se tordait contre son rocher et elle pleurait, elle pleurait.
-  Oh là là ! s’écrient les enfants, le monstre va la dévorer !


- Mais non, murmure Sidonia, attendez un peu : vous allez voir ce qui va se passer.
- J’ai trop peur, dit une petite fille blonde en se serrant contre Sidonia.
- Du calme, regardez : Persée, plein de courage, vient de tirer sa grande épée, il s’avance et se place entre le terrible montre et la belle jeune fille en pleurs.
- Allez, Persée ! Tue l’horrible montre ! crie un petit garçon en tendant le poing.
- Tu sais bien que cela ne sert à rien de crier ainsi, réplique Népomucénos, personne ne peut nous voir ni nous entendre ».
Les enfants regardent alors Persée attaquer le grand serpent marin à coups d’épée. Le combat est très rude. La mer pleine d’écume se teinte du sang du monstre. Persée à quatre reprises plonge son épée dans la chair de son ennemi, mais en vain : le monstre est toujours vivant et menace toujours la jeune fille dont les joues sont baignées de larmes. Alors Persée sort la tête de Méduse de son sac. Le monstre se transforme aussitôt en pierre et s’enfonce dans la mer avec un grondement de tonnerre. Persée brise ensuite les chaînes de la jeune fille qui lui raconte son histoire :

« Je m’appelle Andromède. Je suis la fille du roi de ce pays. Ma mère est la belle Cassiopée et elle est très fière de sa beauté. Un jour, elle s’est vantée d’avoir mis au monde une fille plus belle que toutes les Néréides. Ces nymphes de la mer sont d'une beauté incroyable. Furieuses d’un tel outrage, elles ont demandé à Poséidon de punir ma mère pour son insolence. C’est ainsi que ce monstre marin est venu ravager notre pays et dévorer notre peuple.

Les dieux ont dit que seul mon sacrifice pourra l’apaiser, aussi mon père a dû me faire enchaîner à ce rocher pour que cette horrible bête me dévore".
 - Tu n’as plus rien à craindre maintenant,  lui dit fièrement Persée, je suis le fils de Zeus, je t’ai délivrée et je vais continuer à te protéger.
 - Ouah ! Il est amoureux ! dit une petite fille en frappant dans ses mains.
- Oui, répond Sidonia, mais un peu orgueilleux aussi. En plus, il oublie qu’Andromède est déjà fiancée à Phinée.
- Aïe, ça va mal se passer alors ?

- Chouette, ils vont se battre ! crient les garçons.

- Un peu de patience, réclame Népomucénos, vous allez assister à tout.

Fermez les yeux : nous allons faire s’écouler le temps. 

Effectivement, ces deux étonnants personnages que sont Sidonia et Népomucénos ont le pouvoir de voyager à travers l’espace et le temps. En un instant ils ont transporté les enfants quelques jours plus tard dans la grande salle du palais pour les noces de Persée et d’Andromède.
La salle est toute décorée, tout le monde semble heureux, Andromède sourit à Persée, quand soudain la porte vole en éclats. Phinée, l’ancien fiancé d’Andromède, entre dans la salle du festin accompagné d’hommes en armes. Il veut massacrer tout le monde. Aussitôt Persée sort la tête de Méduse et pétrifie ses adversaires.

« Oh, ils ne se sont pas beaucoup battus, dit le petit garçon belliqueux.

-     Oui mais ils vont pouvoir vivre heureux, répond la petite blonde.

-     Mais est- ce que Persée va un jour rentrer chez lui ?

-     Chez Polydectès ?

-     Mais non, dit un plus grand d’un air supérieur, chez Polydectès ce n’est            pas chez lui. Chez lui, c’est à Argos, chez son grand-père Acrisios.

-     Non ! il ne peut pas sinon il va tuer son grand-père

-    Stop ! dit fermement Népomucénos, arrêtez de vous agiter. Nous verrons une autre fois ce qu’il advient de Persée et d’Andromède. Pour le moment, c’est l’heure du repos. »

 

A suivre….